Coloc à terre

[Paroles de "Coloc à terre" ft. Tragik] [Couplet 1 : Tragik] Bienvenue sous mon toit, où les archanges envoient la pluie Où mes équipiers d'parcours ont grandi sans voir d'appuie Les murs sont sales, au sol, y a plus de parquets que d'carrelage Mes potes sont morts par terre et un paquet ont l'regard las J'te parle d'hématome, des têtes qui cognent des lavabos J'ai intérêt d'tenir loin ou mon ange gardien m'f'ra la peau Atmosphère suspecte, un gros verre cul sec ou jеtte l'éponge Mes colocs qui pètеnt un plomb, au final, se jettent des ponts Ça caille quand c'est chaud, c'est grâce à la chaleur humaine Où on en veut à n'importe qui, en souhaitant les malheurs du maire Demande à Hugo Boss, c'est plus l'prix du loyer qui compte Mais la manière de s'en sortir quand on apprivoise des pigeons Alors, qui partira à la conquête d'la plus belle baraque ? Faut pas avoir l'meilleur statut sinon les putes, elles t'l'arrachent C'est poing contre poing, tous dans la même cellule Où tu partages ton pieu avec les fils de Belzébuth [Refrain : Hugo TSR & Tragik] La mort se négocie, on s'égosille, on est pisté À cette heure-ci, pour m'voir gole-ri, faut être grossiste ou épicier Bienvenue à la maison, où mes frères perdent la raison On t'embarque pour une session encore plus lourde qu'nos quatre saisons La mort se négocie, on s'égosille, on est pisté À cette heure-ci, pour m'voir gole-ri, faut être grossiste ou épicier Bienvenue à la maison, où mes frères perdent la raison On t'embarque pour une session encore plus lourde qu'nos quatre saisons [Couplet 2 : Hugo TSR & Tragik] Poils hérissés, faut qu'j'tente le coup, de toute façon, tout est risqué Quand on m'demande c'que j'ai à perdre, j'retourne mes poches pour vérifier Toujours rien : des brins d'tabac et des filtres Toujours qué-par chez les flics, le même kebab et ses frites On marche tous alignés sur une grosse toile d'araignée Un jour, faudra faire l'ménage et personne pourra m'arrêter On veut juste un coin tranquille où les shtars viennent pas nous serrer Tant mieux si c'est couvert, tant pis si c'est mal éclairé J'appelle plus ça prendre l'air, avec mes potes, j'veux être trentenaire Même dans la rue, j'suis enfermé, j'crame les boloss en pleine branlette C'est pour mes colocataires, qu'ont surchargé l'hexagone Fous les boloss par terre, apprends à charmer les sales pauvres [Refrain : Hugo TSR & Tragik] La mort se négocie, on s'égosille, on est pisté À cette heure-ci, pour m'voir gole-ri, faut être grossiste ou épicier Bienvenue à la maison, où mes frères perdent la raison On t'embarque pour une session encore plus lourde qu'nos quatre saisons La mort se négocie, on s'égosille, on est pisté À cette heure-ci, pour m'voir gole-ri, faut être grossiste ou épicier Bienvenue à la maison, où mes frères perdent la raison On t'embarque pour une session encore plus lourde qu'nos quatre saisons [Couplet 3 : Hugo TSR] J'gratte la feuille, il m'faut du son, j'me ronge les ongles, j'suis au niveau du fond Ça sent la collusion, au-d'ssus d'ma tête : un ciel gris pollution J'habite avec la poisse, j'ai signé l'bail et puis elle m'a pisté Elle veut sympathiser donc j'vis aux mêmes horaires qu'un pâtissier Paris dégoûte, c'est même plus convivial, les cours se vident Nos vies s'écourtent, j'suis tellement die que j'sens même plus les gouttes de pluie Dur d'garder la mentale, dans l'sens du vent comme un voilier J'suis lamentable, j'ai vendu mon studio pour un loyer J'calcule que les miens, pas b'soin dessins, on a des vieux destins J'me dis qu'c'est tous des tains-p', quand j'vois qu'en France, on nourrit mieux les chiens Toujours en guerre, j'suis pas dans l'game, laisse-moi dans ma déroute C'est mon son qui parle pour moi, pour ça qu'j'aime pas les interviews Dur d'lâcher la pression, j'ai les soupapes niquées J'vois rarement la lumière du jour comme un sous-marinier Des coups par milliers, les flics aiment trop nous aligner C'est la défaite, remballe tes fêtes, j'ai d'jà Noël pour saliver [Refrain : Hugo TSR & Tragik] La mort se négocie, on s'égosille, on est pisté À cette heure-ci, pour m'voir gole-ri, faut être grossiste ou épicier Bienvenue à la maison, où mes frères perdent la raison On t'embarque pour une session encore plus lourde qu'nos quatre saisons La mort se négocie, on s'égosille, on est pisté À cette heure-ci, pour m'voir gole-ri, faut être grossiste ou épicier Bienvenue à la maison, où mes frères perdent la raison On t'embarque pour une session encore plus lourde qu'nos quatre saisons